« La Mort Volontaire Médicalisée » - Analyse comparative de l’émergence et de la mise en oeuvre de la mort volontaire médicalisée en France et à l’étranger - MVM

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Sigle
MVM
Financement du contrat
Maison des sciences de l'Homme Lorraine (CNRS, Université de Lorraine, France)
Participation du Crem
Porteur du projet
Direction Crem
Equipe Crem
Partenaires du contrat
Institut de recherches sur l’évolution de la nation et de l’Etat, Irenee, UR 7303, Université de Lorraine, France
Descriptif

Le présent projet intitulé « la Mort Volontaire Médicalisée (MVM) » vise d’une part à analyser le processus multidimensionnel préalable à la légalisation de la mort volontaire en France, dans une perspective comparée avec différents États, et d’autre part à cerner les conséquences sociétales et médicales pouvant résulter de cette légalisation.

L’ouverture probable d’un cadre légal autorisant, pour la première fois, dans l’histoire hexagonale, la mort volontaire sous ses différentes formes (suicide assisté et/ou euthanasie) constitue un projet sociétal inédit concernant la fin de vie en France. Nourrie des préoccupations grandissantes des citoyens évoluant en faveur d’une « mort choisie » dans un contexte idéologique libéral, une telle évolution mérite d’être scientifiquement analysée en dehors de tout parti pris.

En premier lieu, ce projet ambitionne de cerner les conditions d’émergence d’une telle loi en s’intéressant à la démarche et à l’itinéraire privilégiés par les pouvoirs publics pour garantir à chacun les meilleures conditions possibles de fin de vie, notamment, celles devant entourer la pratique de la MVM. En deuxième lieu, ce projet vise également à examiner les nombreuses controverses (éthiques, politiques, scientifiques) sur la fin de vie en France relayées par les médias depuis 50 ans. En dernier lieu, si les décrets d'application de la future loi sont publiés rapidement en 2024, ce projet tentera d’analyser les premières mises en oeuvre concrètes de ladite loi, les difficultés et les résistances éventuelles qu’elle pourrait générer et, enfin, les aménagements adoptés dans les institutions de soins et à domicile.

Pour ce faire, ce projet mobilise une équipe interdisciplinaire de chercheurs (alliant les sciences humaines et sociales, juridiques et médicales). Cette équipe dotée d’une expertise avérée des questions relatives à la fin de vie ambitionne ainsi d’analyser finement et globalement l’ensemble des problématiques soulevées par une nouvelle et probable législation de la mort volontaire en France.

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